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“Il mondo è un paese. Il paese è un mondo”: la “restanza” e il ritorno nell’opera di Vito Teti (Le monde est un petit village et le petit village est un monde: “le choix de rester” et “le retour” dans l’œuvre de Vito Teti). Vito Teti, anthropologue, est professeur titulaire à l’Université de Calabre (IIC MONTREAL WEBINAR SERIES)

L’Institut Italien de Culture de Montréal est heureux de présenter l’œuvre de Vito Teti, une œuvre « de science et de poésie », comme Claudio Magris l’a définie il y a quelque temps, en se référant à un de ses livres en particulier. Anthropologue et professeur à l’Université de Calabre, Teti a écrit un grand nombre de livres, dont Pietre di pane, publié en 2011 pour le Quodlibet de Macerata. Pietre di pane a été magistralement traduit en anglais par Francesco Loriggio et Damiano Pietropaolo et publié en 2018 par la maison d’édition canadienne Guernica Editions sous le titre Stones into Bread. Vito Teti, Francesco D’Arelli, Connie Guzzo McParland, Francesco Loriggio et Damiano Pietropaolo prendront part à cette rencontre.

Jeudi 9 juillet 2020, 15 h EST (21 h, Rome)

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L’anthropologie du voyage, de l’émigration et l’ethnographie de l’abandon sont les chemins particulièrement aimés et parcourus par Vito Teti, au point de révéler pas à pas la sensibilité et l’âme cachée des lieux désormais imperceptibles dans la vie quotidienne de la société contemporaine submergée par le seul bruit et le reflet des images. Et donc, quand il écrit dans le Prologo. Del restare di Pietre di pane, presque comme un prodige: « Se déplacer dans les villes, se promener dans les banlieues et leur marginalité constitutive, traverser les villages et les campagnes, observer et connaître ceux qui arrivent, demandent une pratique et un art de la marche lente, silencieuse, parfois solitaire et circonspecte. Je connais des gens qui ont beaucoup voyagé et qui n’ont rien vu. J’ai rencontré des gens qui ont fait tous les voyages de ce monde et n’ont jamais marché. Je connais des gens qui sont restés sur place et qui connaissent le monde. Dans le monde où la distance, comme l’écrit Prete, n’est plus lointaine, mais « proche, passable, voire domestique » et se retrouve « dans les maisons, sur l’écran de l’ordinateur, sur l’affichage des téléphones portables, dans le son qui parvient aux écouteurs », la découverte et les nouveautés se trouvent peut-être dans le lieu apparemment le plus proche de nous, peut-être dans celui où nous vivons, et qui est peut-être devenu plus lointain, plus étranger et plus méconnaissable ».

Vito Teti, professeur titulaire d’anthropologie culturelle à l’Université de Calabre, où il a fondé et dirige le Centre d’initiatives et de recherche « Anthropologies et littératures de la Méditerranée ». Il a abordé l’histoire et la culture de la nourriture, l’anthropologie des voyages et de l’émigration, les rituels et les fêtes dans la société traditionnelle et actuelle, l’anthropologie et l’ethnographie de l’abandon avec une référence particulière à l’Italie du Sud et à la Méditerranée. Il est l’auteur de volumes, d’essais et de nouvelles. Parmi les publications les plus récentes: Pietre di pane (Quodlibet, 2011); Stones into bread, (Guernica Editions, 2018); Il patriota e la maestra (Quodlibet, 2012) Maledetto Sud (Einaudi, 2013; Fine pasto. Il cibo che verrà (Einaudi 2015); Terra Inquieta. Antropologia dell’erranza meridionale, (Rubbettino, 2015); Storia del peperoncino. Cibi, simboli e culture tra Mediterraneo e mondo (Donzelli, 2016); Quel che resta. L’Italia dei paesi, tra abbandono e ritorno, (Donzelli, 2017); A filo doppio. Un’antologia di scritture calabro-canadesi (Donzelli, 2017; avec Francesco Loriggio) et Prevedere l’imprevedibile. Presente, passato e futuro in tempo di coronavirus (Donzelli, 2020).

Francesco Loriggio est professeur émérite à l’université Carleton d’Ottawa. Il a publié de nombreux ouvrages sur la littérature italienne moderne et sur la littérature italo-canadienne. Il a également traduit en anglais le théâtre d’Achille Campanile (The Inventor of the Horse and Other Short Plays, Éditions Guernica), la poésie et la prose en italien d’auteurs italo-canadiens. Il a édité diverses collections d’essais et d’anthologies dont celle avec Vito Teti, A doppio filo. Un’antologia di scritture calabro-canadesi (Donzelli, 2017).

Damiano Pietropaolo est écrivain, réalisateur, traducteur et éducateur. Ses traductions comprennent des sélections de pièces de théâtre et de théories dramatiques de la Renaissance italienne, ainsi que des romans et d’autres œuvres. Il a traduit et adapté pour la scène les comédies radiophoniques de Federico Fellini (Festival de Stratford 2002). Ses essais et critiques ont été publiés dans Saturday Night Magazine, The Globe and Mail, Grail Magazine, CBC Radio et Il Quotidiano della Calabria. Ses essais, poèmes et nouvelles ont été traduits en italien et publiés dans A doppio filo. Un’antologia di scritture calabro-canadesi (Donzelli, 2017) éditée par Vito Teti et Francesco Loriggio.

Présidente et codirectrice de Guernica Editions, Connie Guzzo McParland est titulaire d’un diplôme en littérature italienne et d’une maîtrise en création littéraire de l’université Concordia (Montréal). En 2017, elle a reçu le prix David McKeen pour son roman de thèse, Girotondo. En 2005, un extrait de ce roman, Verso Halifax, a remporté la deuxième place du Prix littéraire Cosseria à Cosseria, en Italie. Son roman The Girls of Piazza d’Amore (Linda Leith Publishing, 2013) a été sélectionné pour le prix Concordia First Novel Award par le Quebec Writer’s Federation. Son deuxième roman, The Women of Saturn, a été publié en 2017 par Inanna Publications et sera bientôt publié en italien par Rubbettino Editrice.

  • Organisé par: Istituto Italiano di Cultura di Montréal