Avec l’état d’urgence sanitaire liée à la Covid-19, nous avons les linguistes confrontés à des néologismes qui ont gagné en visibilité (lockdown, droplet, picco et plateau, infodemia, etc.) et nous avons les médias qui s’occupent des catégories manifestement les plus touchées (in primis les bars, restaurants et hôtels, mais aussi les guides touristiques et même les écoles de conduite, sans compter le service du journal « La Repubblica » sur la crise de la prostitution). On néglige, mais je dirais « naturellement », ce qui était invisible avant même la pandémie: je parle des écoles de langue et de culture italienne pour étrangers, des entités étranges qui, on ne sait pas pourquoi, elles sont totalement inconnues de nos compatriotes, mais, pire encore, si elles sont vaguement perçues, elles sont immédiatement confondues pour ce qu’elles ne sont pas. Poursuivre la lecture>