M.V. D’Onghia, PhD en linguistique, réfléchit depuis sa maison – transformée, comme tout le monde, « en notre bureau, notre gymnase, notre paradis et notre enfer » – sur la condition d’isolement au quotidien et, en particulier, sur le mot positif: « Parmi les autres mots qui, à côté de ceux-ci, parsèment les pages des journaux, il en est un dont la double nature est intrigante: positif, cas positif, des gens positifs. L’adjectif, décliné sous toutes ses formes, est généralement associé à des chiffres malheureusement encore élevés. Dans notre récit quotidien, l’on constate qu’aux côtés du mot décès: ‘positif’ reste le terme qui nous afflige le plus. Pour tout le monde, le terme ‘positif’ est devenu synonyme d’être infecté par le SRAS-CoV-2 ». À lire>