La série de rencontres intitulée «Le génie errant: Italiens dans les arts, les lettres et les sciences… dans le monde», est un espace de confrontation et de dialogue culturel que l’Institut Italien de Culture a conçu exclusivement pour les jeunes italiens à travers le monde. Au-delà de leurs disciplines et leurs orientations, les Italiens transmettent leur savoir, acquis en Italie et que en le diffuserun peu partout à travers le monde et à leur insu, ils suivent une disposition et une vocation d’origine ancienne: celle du généreux échange culturel, réconforté par un sens aigu de la compréhension humaine.
Au cours de la dernière décennie, dans le domaine de l’écologie, nous avons assisté à un processus progressif d’évaluation économique des services qui nous sont constamment offerts par l’écosystème dans lequel nous vivons. Cette nouvelle approche a généré de nombreux avantages en matière de recherche scientifique et de préservation de l’environnement, sans toutefois remédier à plusieurs des préjugés qui empêchent un partage équitable des ressources et compromettent la faisabilité d’une grande partie de la recherche fondamentale. Nombreux sont les stéréotypes et grande est la distance entre le public et la science, en particulier dans le secteur de l’environnement et la biologie. Avec quelques exemples, cette présentation a pour but de révéler comment des lignes de recherche qui sont en apparence une fin en soi ont souvent conduit à des découvertes d’une grande utilité dans la technologie, l’environnement et la santé. La présentation veut également alimenter la réflexion et le dialogue sur comment l’attribution d’une estimation monétaire à certains aspects de la vie qui ont apparemment rien à voir avec l’économie, peut favoriser une reconnaissance de la valeur réelle de ces actifs et le développement d’une meilleure conscience environnementale.
Vendredi 16 juin 2017, 18h30 Entrée libre
Istituto Italiano di Cultura di Montreal
1200 Av. du Dr Penfield
Lidia Della Venezia est diplômée en Sciences biologiques à l’Università degli Studi di Milano, où elle a obtenu une spécialisation en Biodiversité et évolution biologique grâce à un projet de thèse réalisé à l’Université de Valence. Elle étudie actuellement au doctorat au Département de biologie à l’Université McGill à Montréal, avec un projet en écologie orienté à une caractérisation des risques associés aux espèces aquatiques envahissantes.
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