En collaboration avec l’Ambassade d’Italie à Ottawa grâce au soutien de l’Institut Italien de Culture de Montréal, la Communauté scientifique Italienne au Canada (CSIC) – section Québec – organise une soirée de divulgation scientifique et de rencontre avec le public pour célébrer la « Journée mondiale de la recherche dans le monde« . Cet événement aura lieu le 3 mai à l’Institut Italien de Culture de Montréal (1200, avenue du Docteur Penfield, Montréal) de 18h à 20h, et comprend trois présentations en langue anglaise:
- Energy and Society: What Kind of Energy for the Future of Humanity (Prof. Federico Rosei, INRS);
- Personalized medicine for amyotrophic lateral sclerosis (Prof. Stefano Stifani, McGill University);
- Gender inequalities in academia and research (Prof. Chiara Piazzesi, UQAM).
Les présentations seront précédées de trois courts discours d’étudiants italiens inscrits au doctorat ou qui travaillent avec des professeurs italiens. Des rafraîchissements seront offerts à tous les participants.
- Martina D’Antoni (McGill) – Exploring the role of the cerebellum in the context of Fragile-X Syndrome;
- Stefania Sciara (INRS) – Everyday-life quantum computers: dream or reality?
- Guillaume Latour (Université du Québec à Montréal) – Gendering in tennis: what is coaches’ role in implementing a masculine and a feminine way of playing?
De plus, la CSIC illustrera les activités prévues pour le second semestre de l’année 2018.
Federico Rosei a été titulaire de la Chaire de recherche du Canada en matériaux nanostructurés organiques et inorganiques de 2003 à 2013. Il est professeur et directeur à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) du Centre Énergie, Matériaux et Télécommunications de l’Université du Québec à Varennes. Depuis janvier 2014, il est titulaire de la Chaire UNESCO « Matériaux et technologies pour la conversion, l’économie et le stockage de l’énergie», et depuis mai 2016, il est titulaire de la Chaire comme chercheur principal en matériaux nanostructurés. Il a obtenu une maîtrise en 1996 et un doctorat en 2001, respectivement de l’Université de Rome « La Sapienza ».
Dr Stefano Stifani est professeur James McGill au département de neurologie et de neurochirurgie et il enseigne aussi au département d’anatomie et biologie cellulaire à l’Université McGill de Montréal. Dr Stifani est directeur associé de la recherche à l’Institut et hôpital neurologique de Montréal de l’Université McGill et membre élu du Sénat de l’Université McGill. De plus, Dr Stifani est secrétaire général de l’International Society for Developmental Neuroscience et rédacteur en chef de l’International Journal of Developmental Neuroscience. Il agit actuellement à titre d’agent scientifique du Comité de biologie du développement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).
Chiara Piazzesi, PhD., est professeure de sociologie à l’Université du Québec à Montréal. Ses domaines de recherches sont axés sur la sociologie de l’intimité, la théorie et l’étude des nouveaux médias, les études de genre et la philosophie sociale. Parmi ses publications les plus récentes: Vers une sociologie de l’intimité (Paris, Hermann 2017); Nietzsche (Rome, Carocci 2015); édition 46, 2014 de Sociologie et sociétés sur Formes d’intimité et couples amoureux.
Martina D’Antoni est née en Sicile. Elle détient un baccalauréat en Sciences biologiques de l’Université de Palerme. Au cours de ses trois années d’études, elle a passé un semestre à l’Université de Greenwich, à Londres, dans le cadre du programme d’échange européen Eramus, ce qui lui a permis d’enrichir ses connaissances acquises en laboratoire. Par la suite, elle a obtenu une maîtrise en Sciences de l’Université College London, où elle est restée pendant un an en tant qu’Assistante de recherche. Elle a étudié la physiologie moléculaire des canaux ioniques et leurs rôles dans la régulation de l’excitabilité et des propriétés de mise à feu des neurones de l’hippocampe, en utilisant l’électrophysiologie moléculaire (patche-clamp) en combinaison avec la pharmacologie sélective ‘Integrated Program in Neuroscience’ de l’Université McGill. Martina a déménagé à Montréal en janvier 2017 lorsqu’elle s’est jointe au Programme intégré en neurosciences de l’Université McGill. Actuellement, elle est doctorante au Bellini Life Science Complex, où elle étudie le rôle des récepteurs dans les circuits cérébelleux et comment leur fonction est affectée dans le contexte du syndrome du X fragile.
Stefania Sciara est actuellement étudiante au doctorat à l’Institut National de la Recherche Scientifique (INRS), à Varennes (QC), où elle a commencé son doctorat en février 2016. Elle est physicienne théorique et a terminé ses études de premier cycle à l’Université de Palerme, où elle a obtenu son diplôme cum laude en Physique, en octobre 2015. Ses études se sont concentrées sur la mécanique quantique et elle consacre maintenant son doctorat à l’optique quantique, en particulier sur l’analyse des états complexes des photons (les états quantifiés de la lumière), aussi bien du point de vue théorique que de celui expérimental. L’objectif global de sa recherche est celui d’exploiter l’optique quantique pour développer des technologies basées sur la mécanique quantique qui soient accessibles dans la vie de tous les jours.
Guillaume Latour est né à Montréal. Il a complété son baccalauréat (majeur en science politique et certificat en histoire) à l’Université du Québec de Montréal (UQAM). Durant ses études de premier cycle, il a été un entraîneur de tennis, travaillant presque à temps plein et après avoir terminé ses études, il a continué à temps complet. En somme, il a été entraîneur de tennis pendant environ 8 ans. Après cette période, il est retourné à l’UQAM pour obtenir une maîtrise en Sociologie sous la supervision de Chiara Piazzesi. Il poursuit actuellement un doctorat en sociologie, toujours à l’UQAM, mais cette fois-ci sous la supervision de Chiara Piazzesi et de Charlene Weaving (Cinétique humaine, St.Francis Xavier University, Nouvelle-Écosse). Il travaille sur le rôle des entraîneurs de tennis dans l’identification du style de jeu féminin ou masculin des athlètes. Plus spécifiquement, il se concentre sur le rôle des entraîneurs dans la mise en œuvre d’une manière masculine et féminine de jouer au tennis.
Établie par le ministère de l’Éducation, de l’Université et de la Recherche (Ministero dell’istruzione, dell’università e della ricerca) en collaboration avec le MAECI et le ministère de la Santé de l’Italie (Ministero della Salute), la Journée de la recherche italienne dans le monde vise à promouvoir, chaque année, la valeur de la recherche scientifique et technologique italienne
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