L’Institut Italien de Culture de Montréal, en collaboration avec le Département d’Anthropologie de l’Université de Montréal, est heureux de présenter la conférence du Prof. Fabio Negrino (Université de Gênes) : “Les origines de la Ligurie. Nouvelles études et recherches sur le paléolithique italien”.
Mercredi 9 mai 2018, 18 h Entrée libre
Istituto Italiano di Cultura di Montreal
1200, avenue du Dr. Penfield
Conférence donnée en langue italienne
À partir des recherches récentes sur les sites archéologiques de Riparo Mochi et de Riparo Bombrini (en particulier, les sites archéologiques de Balzi Rossi, entre Ventimiglia et la frontière avec la France); et, dans le Val Neva, l’arrière-pays de l’Albenga), professeur Negrino examinera la vie des derniers hommes de Néandertal qui ont vécu en Ligurie mais aussi les premiers Homo Sapiens, nos ancêtres, qui ont vécu il y a plus de 40 000 ans. Comme l’a déclaré à plusieurs reprises le professeur Negrino lui-même, la Ligurie peut se vanter de la présence de nombreux sites relatif aux époques les plus anciennes de l’histoire européenne qui remontent à la longue période paléolithique », une circonstance révélée par l’activité de recherche la plus récente menée sur place par la communauté scientifique internationale.
Fabio Negrino est chercheur à l’Université de Gênes, où il enseigne la préhistoire et la protohistoire. Il a obtenu son doctorat en archéologie préhistorique à l’Université de Rome « La Sapienza ». Diplômé en littérature classique et spécialisé en archéologie, il a obtenu une bourse d’études supérieures à la Faculté des sciences humaines de l’Université de Pise. Il a traité différents aspects de la recherche préhistorique et protohistorique, du paléolithique inférieur à l’âge des métaux, en approfondissant les problèmes plus strictement culturels et environnementaux. Il a participé à de nombreuses fouilles archéologiques en Italie et à l’étranger. Il est actuellement impliqué dans deux projets: le premier, concernant la disparition de Néandertal ainsi qu’à l’origine et à la diffusion de l’homme anatomiquement moderne (fouilles à Riparo Bombrini et à Arma Veirana, en Ligurie); le second, il s’agit de l’étude de la population des Apennins ligure-émilienne à l’époque préhistorique, avec une attention particulière à l’extraction et l’exploitation des matières premières siliceuses (excavation du Ronco del Gatto, en Émilie-Romagne).
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